Lauren Shields

Lauren Shields

Los Angeles, Californie, États-Unis

Découvrez Lauren Shields, une créatrice artisanale qui a transformé sa passion pour la fabrication en une carrière florissante.

Je viens d'une petite ville de l'Indiana où il ne se passe vraiment pas grand-chose. En tant que personne intéressée par l'art, la mode et la création, je n'y avais pas accès. Je devais simplement créer par moi-même et être ingénieuse. C'est de cette manière que j'ai vraiment commencé.

Qu'est-ce qu'un créateur artisanal ?

Personne n’aurait jamais pensé qu’un métier pareil puisse exister il y a encore cinq ans. Ça n'existait pas. À l’époque, un producteur exécutif de Making It, une émission d'artisanat sur NBC, m'a contactée et m'a demandé d'être consultante, car ils étaient sur le point d’entamer la pré-production et ne connaissaient rien à l'artisanat. Ils m'ont demandée de venir discuter avec eux de quelques idées pour voir si les défis qu'ils avaient commencé à proposer étaient viables ou non.

Comment avez-vous découvert Cricut ?

Au départ, j'ai découvert Cricut dans Making It. Ce n'est vraiment que lors de l'émission Disney que la machine m'a sauvé la vie. Il y avait tellement de gabarits différents et de pièces à découper de façon exacte. J'ai l'habitude de tout faire à la main et cela aurait été vraiment impossible pour cette émission.

Comment une machine Cricut peut-elle faciliter votre processus créatif ?

Il y a des choses que je pourrais faire à la main, mais je ne serais jamais capable de produire le même volume. En utilisant Cricut, cela change la donne en termes de capacité de production et on continue à faire des choses à la main.

Ce qui est cool, c'est que les produits ont toujours l'air d'être faits main. Ils conservent des détails uniques et singuliers. Je dessine une forme, je l'importe dans Cricut Design Space [et] elle est découpée exactement comme je l'ai dessinée. Aucun détail n'est perdu. Il n'y a pas de distinction entre ma création artistique et le produit fabriqué par la machine Cricut.

Quand savez-vous si quelque chose va marcher ?

Je pense que cela dépend de ce que c'est, mais je pense qu'il faut beaucoup essayer et accepter de faire des erreurs dans ce genre de projet, non ? Quand on a une idée en tête, il faut souvent faire plusieurs tentatives de fabrication pour arriver à obtenir la bonne échelle, la bonne couleur et le bon design. On se perd un peu dans un projet et on a l'impression qu'il est canalisé à travers soi. C'est ce que je préfère. C'est ce moment-là que j'apprécie le plus. Quand on voit ce que l'on est capable de fabriquer et le temps qu'il faut pour le faire, c'est assez excitant. On enlève tout et on découvre le produit fini. C'est comme déballer un cadeau.